En 2023, Bruno Montpied a fait don au musée d’un ensemble de 12 œuvres. Cinq œuvres issues de sa propre création ainsi que 7 œuvres issues de sa collection personnelle. Une oeuvre d’André Bernard, trois œuvres de Jean-Louis Cerisier, une planche de dessins d’Ody Saban et deux œuvres d’Alain Garret.

Bruno Montpied se met à dessiner en 1976, en autodidacte et en secret, adoptant les principes surréalistes de l’automatisme et de l’exploitation de l’accident. À ses débuts, il travaille essentiellement sur des petits formats, à la peinture acrylique puis à l’encre ou à l’aquarelle, composant des scènes fouillées, en se jouant du hasard et d’expérimentations diverses. Les tracés au stylo laissent progressivement la place à l’utilisation de Rotring et de marqueurs en tous genres.

Séduit par l’idée d’une création qui n’a besoin d’aucune hiérarchie, ni d’aucune initiation pour pouvoir éclore, il se met à la recherche de créateurs populaires inconnus. Il sillonne la France à leur recherche.
Il contribue à différentes revues spécialisées, faisant état de ses recherches et découvertes. À partir de 2007, il anime un blog, « Le Poignard subtil ».
En 2011, il publie un ouvrage entièrement consacré à ses recherches sur les environnements spontanés, « Éloge des jardins anarchiques ».
En 2015, il fonde et dirige aux éditions de l’Insomniaque la collection « La Petite brute ». Il est également un collaborateur actif de la revue « Création Franche » du musée, et depuis 2019, du magazine « Artension ».
En 2017, il publie aux éditions du Sandre un inventaire général des environnements spontanés en France, « Le Gazouillis des éléphants ».

Au fil du temps, il constitue une collection personnelle. Parallèlement à ces différentes activités, il n’a jamais cessé de peindre.

C’est donc avec joie que le musée collabore depuis de nombreuses années avec Bruno Montpied et participe activement à la conservation et à la diffusion de son travail ainsi que de sa collection personnelle.