Gildas nous a quittés le 29 juin 2022.

C’est bien sur un choc. C’est brutal. Nous sommes très tristes et nous pensons fort à son entourage ainsi qu’à l’association Espoir33.

Gildas … c’est Gildas, incomparable ! Il venait régulièrement au musée, nous faire le plaisir de montrer ses nouvelles œuvres, et à chaque fois il décrochait sourires et émotions.

L’homme qu’il était va manquer.

Gildas Baudry est entré dans la collection du musée de la Création Franche en 2009, collection qui compte 65 de ses œuvres.

Gildas Baudry se passionne très tôt pour le dessin, les jeux de construction et réalise des assemblages avec des bouts de bois. A l’âge de quinze ans il est dirigé vers un foyer en raison d’un problème d’anxiété. A partir de 1992, après une enfance « noire comme le charbon », se révèlent en lui des capacités jusqu’alors inconnues : funambule, chanteur d’opéra ou encore sculpteur sur verre. Il participe à de nombreux spectacles de cirque et chante au Conservatoire de Bordeaux.


Ses dessins revêtent une étonnante richesse chromatique et traduisent la jubilation avec laquelle il œuvrait dans une totale liberté, se fiant à la seule inspiration du moment. Variés et foisonnants de détails, ils représentait des paysages urbains qui se composent d’éléments architecturaux, industriels et végétaux s’entremêlant à une noria de personnages occupés à leurs activités quotidiennes. Certaines compositions s’apparentent aux décors d’un théâtre baroque avec ses éléments architecturaux sculptés, ses lustres extravagants, ses escaliers et ses perrons ouvragés. Gildas Baudry s’inspirait également de ce qu’il glanait au cours de ses voyages en expérimentant toutes sortes de techniques : stylo feutre, crayon acrylique, aquarelle, crayons de couleurs sur des formats allant du tout petit au très grand. L’art, ainsi qu’il le déclarait, lui a évité l’internement à vie.

Gildas Baudry (1976-2022)

Un avis sur « Gildas Baudry (1976-2022) »

  • 20 décembre 2022 à 18 h 55 min
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    C’est avec un grande émotion en recherchant sur le Web la mort de Gildas.
    Nous étions à la clinique Jean sarrailh ensemble, où tout simplement son génie créatif était incommensurable. Nous avons fait des spectacles de cirque et même du théâtre où il incarnait un savant, pas si fou que ça d’ailleurs.
    Je suis sous le choc, car son génie artistique était bouleversant de justesse, de jeunesse insouciante. En voyant ses œuvres, je reconnais bien Gildas, sa préoccupation du détail. RIP le génie

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