C’est avec une grande tristesse que nous avons appris la disparition de Jacques Trovic par l’annonce de la Fondation-Paul Duhem, voici ces quelques mots en souvenir de cet homme généreux.

 

 

 

 

© Collection Création Franche

C’est avec une profonde tristesse que nous devons vous annoncer le décès de Jacques Trovic, survenu ce samedi 27 octobre, à l’âge de 70 ans.
Jacques est né le 15 juin 1948 à Anzin, dans le département du Nord. Fragile et souvent malade, l’école ne veut pas de cet enfant handicapé.
Il reste auprès de sa mère et de sa sœur. Il prend goût à la 
couture à leur côté. Mais au lieu de faire des napperons il réalise des patchworks et dès l’âge de 14 ans il commence sa première tapisserie, “La scène espagnole”, qu’il expose deux ans plus tard dans sa ville natale! Jacques va très vite gagner de nombreux prix et devenir un véritable Artiste.
Travailleur infatigable (il dort peu et crée de manière frénétique), son parcours force le respect.
Jacques va créer une œuvre haute en couleurs, riche de scènes joyeuses et vivantes.
Le soleil souriant, en guise de signature, n’est jamais bien loin.
Après avoir perdu sa mère puis sa sœur, il rejoint le centre La Pommeraie en Belgique où il vit et travaille la semaine dans l’atelier de Bruno Gérard, et profite chaque weekend de sa petite maison à Anzin.
Nombreux sont les musées et les institutions qui possèdent des œuvres de Jacques. Son talent artistique difficilement classable, comme le dit si bien Anne Devroye du musée d’art naïf de Nice, rayonne à travers le monde.
Une exposition rétrospective de son œuvre est prévue au Tamat de Tournai.
La photo de Jacques Robert parle de lui bien mieux que les mots.
Qu’il repose en paix.

Fondation Paul Duhem