Violette Grosperrin est née le 6 avril 1951. Elle vit depuis toujours à la campagne, ayant une passion pour la nature et le jardin. Après un baccalauréat de philosophie, elle aurait aimé faire les Beaux-Arts et se montre attirée par l’ethnologie et l’histoire des religions. Elle devient finalement institutrice en 1969. Peu après, elle se marie et démissionne de l’Education nationale. Elle effectue un stage de tisserande et apprend à teindre la laine avec des plantes et à filer au rouet. A cette époque, avec son mari, ils sont gardiens de propriété dans le Morvan et vivent en quasi autarcie. Puis ils s’installent en Haute-Marne et elle élève ses trois enfants tout en aidant son mari qui est distillateur.
C’est à la suite d’une longue analyse jungienne que la peinture s’impose à elle, après avoir dessiné au fusain puis à la plume et à l’encre, des formes figuratives et abstraites inspirées des rêves et de la nature. Aujourd’hui, la musique, une autre passion, ainsi que l’interprétation des rêves, complètent et enrichissent sa création qu’elle pratique en autodidacte. Pour composer ses tableaux en relief, elle utilise toutes sortes de matériaux : du carton découpé pour former des sortes de briques, du papier kraft, du papier journal et du papier japon froissés, mais aussi des sachets de thé qu’elle enduit et peint à l’acrylique puis assemble sur des panneaux de bois. Elle réalise également des triptyques entièrement recouverts de papier. Son travail s’élabore à partir d’une idée ou d’une image autour de laquelle s’organise la scène. Son oeuvre est peuplée de personnages et d’animaux qui expriment des symboles ; « c’est un lieu de contemplation, de silence, de présence aux mystères de la Vie (…) c’est du réel intensifié », explique-t-elle.
Violette Grosperrin réside à Cherves-Richemont, en Charente.

Publications

Catalogue « Visions et Créations dissidentes », Septembre 2013

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Grosperrin, Violette