L’architecte en charge de la rénovation-extension du musée de la Création Franche est désormais connu. Son projet permet de doter le musée de locaux adaptés à ses activités et à sa collection tout en respectant le bâtiment existant et l’environnement arboré qui l’entoure.
© Basalt Architecture

C’est le projet architectural de l’agence Basalt Architecture qui a été choisi par le jury du concours. La Ville de Bègles et Bordeaux Métropole, propriétaire-foncier de l’équipement depuis 2017, ont lancé un concours pour la maîtrise d’œuvre, portant sur la réhabilitation du bâtiment actuel, la construction d’une extension et la requalification des abords du musée.  Les travaux débuteront en 2022. Ils ont pour objectifs d’améliorer les conditions d’accueil des visiteurs et de conservation des œuvres, d’augmenter les espaces d’expositions, de doter le musée d’un espace dédié à ses ressources documentaires et de locaux adaptés à la gestion des œuvres et à la préparation des expositions.

L’ équipe lauréate, menée par Basalt Architecture, a récemment réalisé la réhabilitation-extension du Muséum d’Histoire naturelle de Bordeaux, la restructuration-extension du musée d’art et d’archéologie de Guéret, ou encore celle du musée des Pêcheries à Fécamp. Elle s’est démarquée par une proposition originale et respectueuse de l’existant, du bâtiment actuel, comme du parc et de son environnement.

Un dialogue entre végétalisation et architecture

Le projet architectural sélectionné comprend la création de trois bâtiments, autour de la maison Sire, actuel musée. Pour une meilleure intégration de ces nouvelles entités, leur hauteur est limitée à celle du bâtiment existant, dont les volumes sont conservés.

Des façades en pierre assurent une continuité architecturale entre les bâtiments, reliés entre eux par un patio central, où se situe l’entrée du musée. Des passerelles rendent les circulations très fluides. À l’extérieur, les usages piétons et cyclistes du parc sont préservés par cette nouvelle configuration. Celle-ci valorise également le parc en lui-même, en faisant dialoguer végétalisation et architecture. L’aménagement du parc comprend l’installation de mobilier urbain et le maintien de l’aire de jeux au niveau du square Chopin. Enfin, ce projet privilégie les énergies renouvelables, grâce au recours à la géothermie et à l’énergie photovoltaïque.

Cet ambitieux projet architectural permettra le développement du musée et participera à son rayonnement au niveau métropolitain, national et international, tout en conservant son authenticité, chère aux yeux des Béglais.