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Andrew Rizgalla est né en 1975 à Melbourne (Australie), où il vit toujours aujourd’hui.
Adolescent, il séjourne régulièrement chez ses grands-parents, propriétaires d’une ferme dans les environs de Melbourne avec basse-cour, vaches, chevaux et d’immenses jardins ornés d’une multitude de plantes et de fleurs. Andrew adorait ces visites à la ferme. Il s’amusait longuement dans une cabane aménagée par son grand-père dans le grenier de la ferme centenaire, dont il décore les murs de ses premiers dessins naïfs.
Ses grands-parents ont ensuite déménagé dans une exploitation bovine sur l’île Victoria’s Phillip où Andrew apprend à surfer et pousse encore plus loin son observation de la nature.
Il passe ensuite de nombreuses vacances d’été dans la maison secondaire de ses parents dans le Queensland, sur la côte du Soleil. Entouré par des frangipaniers exotiques et des hibiscus, il observe des heures durant les plages de surf sculptées par les vagues de l’océan.
Andrew a aussi eu la chance de voyager dans toute l’Australie, aux Etats-Unis, de se balader et de surfer les célèbres vagues de Waikiki à Hawaï ou encore d’apprécier l’architecture et les collections du musée Guggenheim à New York.
A 17 ans, il part découvrir l’Afrique et traverse le Botswana, le Zimbabwe et la Zambie en safari sauvage. L’art traditionnel captive Andrew, qui admire aussi les arbres Jacaranda et les animaux de la savane. Il est fasciné par la sculpture sur pierre, les masques en bois, les paniers tissés, les lances et l’art des batiks que l’on trouve sur les marchés traditionnels africains. Il est même allé jusqu’à échanger ses chaussettes de foot préférées pour un de ces objets dans un marché de
Zambie. Ces différentes expériences vont nourrir sa création et semblent à l’origine de son goût pour la couleur, le dessin au trait et les cernes noirs.
Il suivra une formation à l’Institut royal de Technologie de Melbourne mais choisira finalement de se consacrer à la création.
Andrew Rizgalla a présenté son travail dans le cadre de plusieurs expositions collectives à Melbourne, et pour la première fois en Europe en 2006.
Clyde Eugene Merritt, dit Gene Merritt, a cinquante-six ans lorsqu’il commence à dessiner, des animaux, des voitures mais surtout le portrait des artistes, chanteurs et acteurs, qu’il voit à la télévision ou dans les magazines. Il dessine de mémoire, au stylo-bille, sur un papier à lignes, type cahier d’écolier. Après le suicide de sa mère –il a douze ans-, il vit seul avec son père, alcoolique et violent, et va sombrer à son tour dans l’alcool. Au décès de son père, il s’installe dans une caravane, se clochardise rapidement, enchaînant les emplois précaires. Pris en charge par les services sociaux, il s’installe dans une maison mise à sa disposition dans laquelle il vit avec deux télévisons allumées en permanence, deux guitares, dont il s’accompagne en chantant et une radio CB qui lui donne une ouverture sur l’extérieur.
L’exposition « Le Juke Box de Gene Merritt » met en regard les vedettes du show-biz dont il a croqué le portrait -Elvis Presley, Roy Orbison, Johnny Cash, Charles Bronson, James Dean…- et leur discographie, pochettes vinyles, enregistrements à écouter ou réécouter sur des bornes CD. L’exposition est montée avec le concours de Tom Stanley, professeur à la Winthrop Université, découvreur et spécialiste du travail de G. Merritt, de la Collection ABCD, et avec la participation des magasins Cultura.
Aux mêmes dates, le musée de la Création Franche consacre une exposition personnelle à l’Australien Andrew Rizgalla dont le travail, densités architecturales très colorées ou réalisées à la mine de plomb, avait été montré lors de l’édition 2015 de «Visions et Créations Dissidentes ».
A l’occasion de la Nuit des Musées, le public pourra découvrir les quelque 130 créations finlandaises réunies par les collectionneurs suisses Korinne et Max E. Amman.
Les sculptures et œuvres graphiques présentées au Musée de la Création Franche sont représentatives du ITE Art, ITE signifiant « Itse Tehty Eläma » ou « Self made Life ».
C’est la première fois en France que sont présentées des œuvres d’art brut exclusivement finlandaises. Dix-huit créateurs finlandais et 133 œuvres ont été sélectionnés.
L’occasion sera donnée aussi de se plonger dans l’exposition Féminin pluriel dont les créations sont issues du fonds de collection du Musée.
Participez au grand défi de Z
Un jeu d’énigmes proposé en partenariat avec la Mairie de Bordeaux conduira le public à trouver un indice leur permettant d’avancer dans leur enquête de musée en musée.
Cette année les visiteurs sont invités à participer à une enquête grandeur nature à travers les institutions culturelles.
Le célèbre collier de l’ordre de Saint Michel, porté jadis par Michel de Montaigne, a récemment disparu des collections secrètes de la ville de Bordeaux. Une vaste opération de recherche a été engagée, sans donner de résultat.
Il y a quelques jours, un mystérieux personnage, surnommé Z, s’est manifesté sur les réseaux sociaux pour revendiquer le vol du précieux objet et lancer un défi aux visiteurs…
Entrée libre.
crédit photo : © Zoo.