Fanny de Oliveira est née en 1975 à Lourdes. Elle grandit dans les Pyrénées Atlantiques. Passionnée de littérature, elle voue une grande admiration à François Mauriac auquel elle s’intéresse depuis l’âge de treize ans. Sa scolarité est brillante est cependant marquée par trois tentatives de suicide. Après ses études supérieures, à l’université de Pau, elle part enseigner le Français en Grande-Bretagne pendant quatre ans. A son retour, elle s’installe à Bordeaux.
En 2007, Fanny de Oliveira affronte une terrible dépression. Elle perd le sommeil pendant plusieurs mois. Une nuit, pour tromper l’insomnie, elle prend une boîte de gouache. Depuis lors, elle n’a cessé de peindre, sur toutes sortes de supports, plaques de polystyrène, plaques isolantes, lattes de plancher, toile, papier. Pour ses trente trois ans, on lui offre un coffret d’huiles et une toile de lin. Elle découvre l’huile et le couteau et la peinture devient quotidienne, vitale :
« Je peins pour penser. Je peins pour ne pas penser. Je peins pour que ma vie continue de couler. Je peins pour respirer. Je peins pour savoir que je suis en vie. »
Fanny de Oliveira réside à Bordeaux.
Publications
– Catalogue « Visions et Créations dissidentes », Septembre 2010.
